Le cadre de concertation des organes de contrôle de l’ordre administratif a débuté ses travaux lundi 13 décembre 2021 à Bobo-Dioulasso sous la présidence du Contrôleur général d’Etat adjoint Urbain MILLOGO, représentant le Contrôleur général d’Etat Dr Luc Marius IBRIGA.

Le cadre de concertation des organes de contrôle de l’ordre administratif est une instance organisée chaque année pour passer en revue les activités menées par les corps de contrôles. Il permet aux participants de prendre connaissance des différentes planifications afin d’éviter les chevauchements dans la mise en œuvre des programmations annuelles des activités. Le cadre regroupe une centaine de participants venant des corps de contrôles et des structures invitées en qualité d’observateurs.

Le secrétaire général de la Région des Hauts-Bassins M Sayouba SAWADOGO en souhaitant la bienvenue aux participants à l’ouverture officielle des travaux, a indiqué que les corps de contrôle jouent un rôle indispensable pour une gouvernance économique vertueuse au Burkina Faso. Il a au nom du gouverneur de la Région, dit sa satisfaction pour le choix de Bobo-Dioulasso pour la concertation.

 

M Urbain MILLOGO, contrôleur général d’Etat adjoint a prononcé le discours du Contrôleur général d’Etat marquant l’ouverture des travaux de l’instance statutaire qu’est le cadre de concertation.

Cette année, l’instance se tient dans un contexte sécuritaire difficile, et les acteurs du contrôle doivent être fiers de leur métier et très persuadés de son utilité sociale. Il s’agit de réaffirmer l’urgence de rendre effective la réforme des corps de contrôle de l’ordre administratif si l’on veut véritablement s’inscrire dans l’optique de l’efficacité et de la performance que commande l’entrée dans le budget programme.

Les travaux de la présente édition vont du 13 au 18 décembre 2021 et visent selon M MILLOGO à :

• Favoriser une meilleure couverture des entités à auditer ;
• Apprécier les différents rapports d’activités annuels ;
• Promouvoir les bonnes pratiques généralement admises en matière de contrôle ;
• Identifier et traiter les difficultés liées à l’exécution des programmes annuels d’activités et au fonctionnement des structures ;
• Adopter les plans d’audit annuels et pluri annuels des organes de contrôle de l’ordre administratif

Au terme de six (6) jours de travaux, chaque structure de contrôle note-t-on, devra disposer d’un programme d’activités cohérent et des recommandations à même de favoriser la fluidité dans la conduite des contrôles.

                                                                                                                  DDIC / ASCE-LC